Groupe d'entraide G.E.M.E.
27 juin 2022

Pensées réalistes

  • Je n’ai pas besoin d’être aimé et approuvé par presque tout le monde pour presque tout ce que je fais.
  • Je ne dois pas tout réussir ce que j’entreprends. Faire des erreurs est inévitable et ne diminue en rien ma valeur. Cela fait partie de mon « apprenti-sage ».
  • Les frustrations font partie de la vie. Les humains ont tendance à transformer en catastrophes des désagréments, des déceptions et des situations difficiles et pénibles
  •  Il est inutile et nuisible de me faire du souci à propos d’événements potentiellement néfastes. Mon anxiété ne peut pas empêcher ces événements de se produire, s’ils ont à se produire.
  • Ce ne sont pas les événements extérieurs ni les autres personnes qui causent mes émotions. C’est ce que je me dis à propos de ces événements qui me cause des émotions désagréables ou agréables. Je peux donc changer mes émotions en changeant ma façon de penser. J’ai ainsi un certain contrôle sur mes émotions.
  • Éviter de faire face aux difficultés de la vie peut sembler plus facile sur le coup, mais il n’est pas toujours utile d’agir ainsi.
  • Rien ne m’oblige à répondre aux attentes des autres. Il y a des attentes auxquelles je ne puis répondre. Répondre aux attentes peut être avantageux ou nuisible pour les autres et/ou pour moi. Je réponds aux attentes des autres lorsqu’il y a un avantage pour moi (que je le vois ou non).

Tiré de « Comprendre la névrose et aider les névrosés » d’Albert Ellis, page 83.